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Cadre burning out... or burning with desire?
28 octobre 2010

L'étude du jour

Je crois que j'étais un peu sonnée, quand même, dans le cabinet de ma gynéco cette semaine. Trop d'infos, trop de choses à faire pour lancer le processus.
Je suis un peu perdue.

Du coup, j'ai décidé qu'il faut commencer par choisir le centre pour la conception.

C'est marrant le parallèle, mes copines qui sont tombées enceintes naturellement ont choisi une maternité lorsqu'elles étaient enceintes. Je suis en train de choisir un centre faiseur de maternité.

Ok, non, ce n'est pas drôle, du tout.
Mais étant d'un naturel optimiste, j'arrive encore à sourire.
Ce n'est pas le cas de Coeur. C'est un ours dans sa grotte. En perte de joie de vivre depuis mardi soir.
Il faudra remonter son moral ce week-end.
Le problème c'est que me connaissant je vais m'occuper de lui, et je vais oublier de m'occuper de mon moral. Et la dernière fois que j'ai ignoré mon moral j'ai fait une déprime car je continue, mais quand je tombe, je tombe. A plat.
Une petite aide psychologique s'imposera sans doute à un moment ou à un autre.

Coeur est sur la voie je suis vaincu, pas la peine de faire des projets pour demain, on sera seuls. Genre, on a perdu la guerre. Mais on n'a même pas encore commencé la bataille!

Je n'ai encore rien dit vraiment à Coeur depuis mardi soir, quand le glas a sonné - dernier événement de la journée.
Je cherche les mots justes, que je pourrai lui dire sans le blesser, sans me blesser, sans nous blesser. Il faut que l'on se secoue et aller de l'avant, sinon, on n'aura rien. Mais alors là vraiment rien.

Il faut essayer.

J'en n'ai parlé à pratiquement personne. A deux amies, presque dans le détail. Une un peu plus, parce qu'elle a vécu la même chose il y a deux ans, mais le résultat c'est échec, pas d'enfant à la sortie de deux années de traitement, une autre est une amie qui est... en pleine rupture avec son mari après 12 ans de vie commune, sans enfant. Avant cette rupture elle avait peur de ne pas avoir d'enfant un jour, le temps passe, et si rupture, pas de mari, donc d'ici qu'elle se trouve un homme pour lui faire un enfant (elle a 36 ans).... Je lui ai dit, il ne faut pas calculer comme ça, tu pourrai rencontrer quelqu'un rapidement, comme jamais. Et maintenant je dis tu peux être heureuse avec quelqu'un et ne pas avoir d'enfant...
Je me dis qu'il y a des choses plus graves dans la vie. Je n'ai pas (encore) d'enfant, mais j'ai Coeur.
Elle n'a pas d'enfant et elle n'a pas son coeur. Ca c'est plus grave pour moi. Et quand elle me regarde je lis dans ces yeux que ce que je vis c'est plus grave....
Pas pour moi car in fine, si je ne tombe pas enceinte, je pourrai adopter.

(Mais là c'est une autre histoire, Coeur n'est pas préparé à cette possibilité, il est au stade hors de question, jamais de la vie).

Me voici à chercher des infos sur l'Hôpital Machin et la Clinique Truc.
Quel est le médecin le plus humain ? Celui de quelle structure?
Quel process?
Quel coût?
Quel taux de réussite?

Trop d'info tue l'info. Je trouve la même chose sur les deux. Je vais pencher pour l'une, soit la plus accessible par les transports (! ben oui, il faut bien les départager) soit la plus connue pour x raisons.

(hum, c'est sex le x raisons! ah, partons voir Coeur!)

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